Les ondes gravitationnelles sont prévues par la théorie de la relativité générale mais n'ont pas encore été mises en évidence directement. L'observation des ondes gravitationnelles permettrait, en premier lieu, une vérification des prédictions de la relativité générale, et en deuxième lieu un nouveau moyen d'observer l'univers, apportant des informations complémentaires à celles fournies par l'observation des phénomènes électromagnétiques. Les ondes gravitationelles d'amplitude suffisamment importante pour être observées par les détecteurs actuels seraient émises lors de phénomènes violents tels que les explosions de supernovae ou les coalescences d'étoiles en système binaire. Après une introduction sur les ondes gravitationnelles les techniques de détection seront décrites. Parmi les détecteurs actuels plusieurs interféromètres de Michelson kilométriques sont construits aux Etats- Unis, au Japon et en Europe. Ces détecteurs doivent pouvoir mesurer des variations de longueur de l'ordre de 10−19 m. Les événements recherchés étant rares, la forme des signaux parfois mal connue, et le bruit des détecteur non stationnaire, l'analyse en coincidence entre plusieurs détecteurs est nécessaire. L'état d'avancement de la mise en route de ces détecteurs ainsi que de l'analyse de leur données seront résumés. L'accent sera mis sur le détecteur Virgo, construit en Italie, auquel le CNRS participe. La sensibilité des détecteurs actuels n'étant pas suffisante pour garantir une détection dans un délai raisonable, des améliorations leur seront apportées très prochainement et des détecteurs plus sensibles sont à l'étude et en développement. Ces perspectives seront finalement présentées.